La nouvelle loi portant sur l’économie sociale et solidaire, promulguée récemment, constitue un espoir certain pour les jeunes ambitieux désirant créer de petits projets dans tous les domaines économiques (industrie, agriculture, services…).
Cette loi pourrait être un prolongement et un complément des actions des institutions de micro-crédits dans le sens où l’octroi de ces crédits est plafonné à 40.000 dinars. Il est à signaler que les institutions de micro-crédits, réparties dans tous les gouvernorats, sont contrôlées par l’institution dénommée A.C.M (Autorité de Contrôle des Micro-finances) dont le siège est à Tunis.
D’après M. Slim Kâabi, manager du bureau R.A.I (représentation, assistance et intermédiation pour la création d’emplois), cette nouvelle loi de l’économie sociale et solidaire doit être divulguée, vulgarisée et clarifiée auprès des jeunes à travers des séminaires qui devront être organisés illico presto dans chaque région de la République et assurés par les unités d’encadrement relevant de chaque gouvernorat. Cette loi pourrait résorber le chômage des jeunes en leur facilitant la création de PME dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture et des services, sans oublier qu’elle permet d’alléger considérablement les procédures administratives pour la constitution du dossier de création d’un micro-projet.
Intervention rapide des centres techniques sectoriels
Par ailleurs, notre interlocuteur a insisté sur l’intervention efficace et rapide des centres techniques sectoriels spécialisés dans divers domaines (chaussures, textile, bois, électricité, artisanat, agroalimentaire, mécanique, électronique, sanitaire…..), afin d’éclairer les jeunes sur la situation actuelle des divers domaines de spécialisation précités au niveau national et international, de les conseiller et de les orienter vers le domaine de première nécessité, où ils doivent opter et fixer leur choix de création du micro-projet.
Arrêter le fléau des importations sauvages
En outre, et afin d’assurer la réussite et la pérennité des microprojets pour nos jeunes promoteurs, il est du devoir de l’Etat d’arrêter le fléau des importations sauvages des produits—qui sont pourtant fabriqués en Tunisie— et dont l’importation de l’étranger peut conduire à la faillite des entreprises économiques tunisiennes. Il a précisé que cette nouvelle loi sur l’économie sociale et solidaire constitue un salut pour l’économie nationale, qui n’a pas besoin de recourir à la création de macroprojets qui coûtent très cher (des milliards pour nos banques) et nécessitent une longue période de réalisation.
Tarek K.
14 juillet 2020 à 11:38
Tout à fait d’accord pour l’organisation d’ateliers/séminaires d’information au sujet de cette loi mais il faudrait d’abord commencer par former des formateurs capables de passer correctement le message.